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Microbiote Buccal : 700 Messagers Puissants Entre Bouche et Cerveau

⏱️ Temps de lecture : 16 minutes
📖 Type : Guide complet et scientifique
🎯 Pour qui : Personnes intéressées par la santé, parents soucieux du microbiote de leurs enfants, passionnés de nutrition et bien-être

Votre bouche abrite 700 espèces de bactéries formant un écosystème sophistiqué. La composition du microbiote buccal est extrêmement riche et impactant. Au-delà de l’hygiène dentaire, cet univers microscopique influence directement votre mémoire, votre concentration et votre risque de déclin cognitif.

Une étude publiée en 2025 dans PNAS Nexus révèle que certaines bactéries orales protègent vos fonctions cognitives, tandis que d’autres accélèrent le vieillissement cérébral. Cet article explore ce lien invisible mais essentiel, en alliant données scientifiques validées et approche globale de la santé.



Qu’est-ce que le Microbiote Buccal ?

Microphotographie de la flore bactérienne buccale, accent sur la diversité microscopique.

Un écosystème unique

Le microbiote buccal regroupe l’ensemble des micro-organismes colonisant votre cavité orale : environ 700 espèces de bactéries, plus des virus, champignons et archées[ 23].

Chaque individu possède une composition unique, comparable à une empreinte digitale biologique. Cette spécificité est si marquée qu’elle pourrait théoriquement servir à vous identifier[ 20].

Composition et répartition

Votre bouche héberge entre 300 et 350 espèces bactériennes parmi les 700 possibles[ 21]. Ces communautés se répartissent stratégiquement [ 23] :

  • Dents : formation du biofilm (plaque dentaire)
  • Gencives : zone particulièrement sensible aux déséquilibres
  • Langue : surface rugueuse propice à la colonisation
  • Muqueuses : joues et palais
  • Salive : contenant plusieurs milliards de cellules par millilitre

Certaines bactéries comme Saccharibacteria et Gracilibacteria sont présentes chez la plupart des individus, formant une société bactérienne en constante interaction[ 20][ 21].

Équilibre et déséquilibre

À l’état sain, avec une bonne hygiène dentaire, la composition de votre flore reste stable : c’est l’eubiose. Cet équilibre permet au microbiote de votre bouche de remplir ses fonctions protectrices et immunitaires.

Plusieurs facteurs peuvent perturber cet équilibre fragile : excès de sucres, stress chronique, tabagisme, certains médicaments. Ce déséquilibre, appelé dysbiose, favorise l’émergence de bactéries pathogènes dangereuses pour votre santé bucco-dentaire et cérébrale[ 23].

💡 Le saviez-vous ? Le microbiote buccal des humains se constitue dès la naissance à partir des flores maternelle et environnementale. Il se stabilise vers 2 ans et évolue tout au long de la vie[ 23].


Le Lien Entre Microbiote Oral et Cerveau

Relation entre la mémoire, la santé entre et la santé du microflore buccale

Une découverte scientifique majeure

En avril 2025, des chercheurs ont analysé le microbiote buccal ou oral de 143 adultes âgés dans le cadre de l’essai clinique MIND (Mediterranean-DASH Intervention for Neurodegenerative Delay)[ 6][ 24]. Les résultats révèlent des associations significatives entre certaines bactéries et les performances cognitives[ 6][ 25].

Bactéries protectrices identifiées :

  • Gemella : meilleures fonctions cognitives globales[ 6][ 25]
  • Neisseria : mémoire préservée[ 14][ 15]
  • Haemophilus : capacités de réflexion renforcées[ 14][ 15]

Bactéries délétères :

  • Prevotella : performances cognitives réduites[ 6][ 24]
  • Treponema, Parvimonas, Filifactor : bactéries pro-inflammatoires associées aux scores cognitifs les plus faibles[ 6][ 24]

L’étude MIND 2025 en détail

L’essai clinique a suivi 143 adultes âgés de 65 à 89 ans pendant 3 ans[ 6][ 24]. Les chercheurs ont analysé 32 espèces bactériennes orales et réalisé 12 tests cognitifs standardisés[ 6][ 24].

Résultats clés :

  • Microbiote de la bouche riche en Gemella : scores cognitifs supérieurs à la moyenne du groupe[ 6][ 25]
  • Présence dominante de Prevotella : diminution des capacités de mémoire épisodique[ 6][ 24]
  • Porteurs du gène APOE4 (facteur de risque d’Alzheimer) : dysbiose orale plus fréquente que chez les non-porteurs[ 14][ 25]

Cette étude pionnière est la première à démontrer un lien entre composition bactérienne orale spécifique et déclin cognitif mesuré longitudinalement[ 6][ 28]. Elle ouvre la voie à de futures interventions préventives ciblant le microbiome oral[ 28].

L’inflammation comme mécanisme

Certaines bactéries pathogènes de la bouche déclenchent une réponse inflammatoire locale qui, devenue chronique, se propage dans tout l’organisme[ 6][ 24]. Cette inflammation systémique :

  • Fragilise la barrière hémato-encéphalique[ 21][ 22]
  • Favorise la neuro-inflammation ou inflammation [ 20][ 21]- (La neuroinflammation se produit lorsque des cellules commencent à produire des molécules de signalisation (telles que des cytokines) pour alerter l’organisme d’un danger dans le système nerveux central ou périphérique).
  • Accélère le vieillissement cérébral[ 6][ 18]

Mais toutes les bactéries orales ne jouent pas le même rôle. Certaines vous protègent activement, tandis que d’autres accélèrent la dégénérescence. Explorons maintenant ces deux camps opposés.


Les Deux Visages du Microbiote Oral

microbiote buccal : découvertes scientifiques qui relient la santé du microbiote buccal, l'équilibre entre les "bonnes" et "mauvaises" bactéries  à celle du cerveau et notamment des problèmes de mémoires... et être potentiellement un des co-facteurs de la maladie d’Alzheimer

Votre bouche héberge deux communautés bactériennes aux effets opposés sur votre cerveau. Comprendre cette dualité est essentiel pour préserver votre santé cognitive.

Le module protecteur : Neisseria-Haemophilus

Ces bactéries bénéfiques forment un réseau coopératif qui protège activement votre cerveau[ 29][ 14]. Leur mécanisme d’action repose sur la production d’oxyde nitrique (NO), molécule signalisatrice cruciale pour la santé neurocognitive[ 29].

Mécanismes de protection identifiés :

Production d’oxyde nitrique : Neisseria et Haemophilus réduisent les nitrates alimentaires (présents dans les légumes verts) en nitrites, puis en oxyde nitrique via la dénitrification[ 29][ 30]. Cette voie entéro-salivaire contribue significativement aux niveaux systémiques de NO, essentiel pour la vasodilatation cérébrale, la formation de la mémoire et la neuroprotection[ 29][ 32].

Amélioration cognitive mesurable : Une supplémentation en nitrates alimentaires augmente les populations de Neisseria flavescens et Haemophilus parainfluenzae, ce qui est directement associé à une amélioration des fonctions cognitives chez les adultes âgés[ 29][ 31]. Ces bactéries corrèlent positivement avec la mémoire de travail, l’attention visuelle et les fonctions exécutives[ 14][ 15].

Inhibition des pathogènes : L’oxyde nitrique produit possède des propriétés antimicrobiennes qui tuent les espèces sensibles, notamment les bactéries anaérobies associées à la parodontite comme P. gingivalis[ 30][ 32]. Certaines bactéries commensales comme Streptococcus cristatus inhibent directement la formation de biofilm, l’invasion et l’activité enzymatique des gingipaines de P. gingivalis[ 36].

Régulation métabolique : H. parainfluenzae est inversement associé à la glycémie, à l’insulinorésistance et à la pression artérielle[ 29]. Un microbiome riche en bactéries réductrices de nitrates maintient un pH salivaire alcalin qui prévient la carie et l’inflammation[ 32].

Le module pathogène : Porphyromonas-Prevotella

À l’opposé, certaines bactéries forment un consortium délétère qui accélère le déclin cognitif et favorise la neurodégénérescence.

Porphyromonas gingivalis : le pathogène neurotoxique clé

Cette bactérie anaérobie, responsable majeure de la parodontite chronique, est également détectée dans le cerveau de patients atteints d’Alzheimer[ 22][ 24]. Ses mécanismes destructeurs sont multiples :

Invasion cérébrale directe : P. gingivalis traverse la barrière hémato-encéphalique et colonise l’hippocampe, zone cruciale pour la mémoire[ 21][ 22]. Sa présence dans le liquide céphalorachidien et les tissus cérébraux a été confirmée par plusieurs études post-mortem[ 18][ 24].

Sécrétion de gingipaines : Ces protéases toxiques (RgpA, RgpB, Kgp) constituent les facteurs de virulence majeurs de P. gingivalis[ 20][ 22] :

  • Clivent la protéine tau, favorisant la formation d’enchevêtrements neurofibrillaires caractéristiques d’Alzheimer[ 18][ 20]
  • Augmentent la production d’amyloid-β (Aβ1-42), composant principal des plaques séniles[ 22][ 24]
  • Les niveaux de gingipaines dans le cerveau corrèlent directement avec la sévérité de la pathologie tau et ubiquitine[ 22][ 24]

Neuroinflammation chronique : P. gingivalis déclenche une cascade inflammatoire systémique[ 20][ 21] :

  • Inhibe l’activité de la protéine phosphatase 2A (PP2A), enzyme protectrice contre l’hyperphosphorylation de tau[ 20]
  • Augmente les cytokines pro-inflammatoires (IL-1β, IL-6, TNF-α) dans l’hippocampe[ 20]
  • Active les astrocytes et la microglie cérébrale, perpétuant l’inflammation neuronale[ 21][ 25]

Prevotella : complice de la dégénérescence

Le genre Prevotella, bien que moins étudié, émerge comme marqueur de dysbiose cognitive[ 14][ 24]. Ces bactéries pratiquent la réduction dissimilatrice du nitrate en ammonium (DNRA), processus qui détourne les nitrates alimentaires vers la production d’ammonium plutôt que d’oxyde nitrique bénéfique[ 29]. Cette voie métabolique alternative est associée à des niveaux systémiques de NO plus faibles, une inflammation parodontale accrue et de moins bonnes performances cognitives[ 29][ 14].

Tableau comparatif : Protecteurs vs Pathogènes

CaractéristiqueBactéries protectricesBactéries pathogènes
Genres clésNeisseria, Haemophilus, Streptococcus cristatus [ 29][ 36]Porphyromonas gingivalis, Prevotella, Treponema, Filifactor [ 14][ 22]
Métabolisme du nitrateDénitrification → production d’oxyde nitrique [ 29][ 30]DNRA (Prevotella) → production d’ammonium [ 29]
Effet sur le cerveauVasodilatation cérébrale, neuroprotection, amélioration mémoire [ 14][ 29]Neuroinflammation, clivage de tau, production d’amyloid-β [ 20][ 22]
Propriétés antimicrobiennesL’oxyde nitrique inhibe les pathogènes anaérobies [ 30][ 32]Sécrète gingipaines qui dégradent les défenses immunitaires [ 22][ 24]
Association cognitiveScores cognitifs supérieurs, mémoire préservée [ 14][ 15]Déclin cognitif accéléré, prédicteur de démence [ 14][ 18]
Corrélation alimentaireLégumes riches en nitrates, régime méditerranéen [ 29][ 31]Sucres raffinés, graisses saturées, alcool [ 14]
pH salivaireMaintiennent pH alcalin (anti-carie) [ 32]Favorisent acidification et inflammation [ 30]
Marqueurs cardiovasculairesBaisse pression artérielle, meilleure fonction vasculaire [ 29]Augmentation inflammation systémique [ 20][ 21]
Inhibition mutuelleS. cristatus inhibe formation biofilm de P. gingivalis [ 36]P. gingivalis augmente diversité pathogène [ 34][ 38]

L’équilibre microbien : une question de ratio

La recherche récente révèle que ce n’est pas seulement la présence ou l’absence de certaines bactéries qui importe, mais le ratio entre espèces protectrices et pathogènes[ 36]. Une étude sur la parodontite démontre que les échantillons avec un ratio élevé S. cristatus/P. gingivalis présentent une composition microbienne plus saine, une diversité réduite de gènes de résistance aux antibiotiques et un potentiel de virulence diminué[ 36].

Cette découverte suggère qu’augmenter les populations de bactéries bénéfiques peut activement supprimer les pathogènes, restaurant ainsi un écosystème oral protecteur[ 36]. Les approches thérapeutiques futures pourraient cibler ce ratio en favorisant les espèces productrices d’oxyde nitrique par l’alimentation (légumes riches en nitrates) ou l’utilisation de probiotiques nitrate-réducteurs spécifiques[ 32][ 29].

💡 Implication pratique : En consommant quotidiennement des légumes verts riches en nitrates (épinards, roquette, betterave), vous nourrissez sélectivement vos bactéries protectrices Neisseria et Haemophilus, tout en créant un environnement hostile pour P. gingivalis[ 29][ 31]. C’est une stratégie alimentaire simple mais scientifiquement validée pour protéger votre cerveau[ 29][ 31].


Une Approche Globale de la Santé

Illustration d’une bouche ouverte montrant le brossage des dents et l’usage de brossettes interdentaires, entourée d’aliments probiotiques comme le kéfir, le yaourt et le curcuma. L’image symbolise le lien entre hygiène buccale, microbiote équilibré et santé du cerveau dans la prévention naturelle d’Alzheimer.
Une bouche saine, un cerveau protégé. Brossettes, curcuma, kéfir, yaourt… Un microbiote buccal équilibré soutient la santé globale et réduit l’inflammation chronique, clé de la prévention du déclin cognitif. 🌱

L’axe bouche-intestin-cerveau

Le microbiote buccal humain communique directement avec le microbiote intestinal à travers la salive que nous avalons (environ 1,5 litre par jour)[ 23]. Cette communication bidirectionnelle influence :

  • Production de neurotransmetteurs (sérotonine, dopamine)[ 23]
  • Régulation immunitaire[ 23]
  • Équilibre inflammatoire global[ 23]
  • Santé mentale et cognitive[ 6][ 14] et peut induire, en cas de déséquilibre prononcé et persistant, la maladie d’Alzheimer surtout à partir de 40 ans.

La recherche scientifique confirme aujourd’hui l’interconnexion des systèmes corporels[ 6][ 23]. L’équilibre de votre flore orale dépend autant de votre hygiène dentaire que de votre équilibre alimentaire, émotionnel et mode de vie global.

Facteurs Influençant Votre Flore Orale

L’alimentation : carburant microbien

L’étude MIND démontre que vos choix alimentaires influencent directement votre composition bactérienne[ 6][ 24]. Les bactéries bénéfiques sont associées positivement à la consommation de glucides complexes, fibres et eau, et négativement à l’alcool et graisses saturées[ 6][ 24].

À privilégier : légumes à feuilles vertes, poissons gras (oméga-3), noix, fruits rouges, huile d’olive extra-vierge[ 29][ 31]

À limiter : sucres raffinés, alcool, aliments ultra-transformés[ 6][ 14]

L’hygiène bucco-dentaire

Maintenir l’eubiose nécessite une routine rigoureuse[ 23] :

  • Brossage 2 fois par jour pendant 2 minutes
  • Fil dentaire quotidien
  • Grattage de langue
  • Bain de bouche naturel
  • Visite chez le dentiste tous les 6 mois

Le stress et le mode de vie

Le stress chronique perturbe votre flore orale en modifiant le pH salivaire et la production de salive[ 23]. L’hormone cortisol favorise certaines bactéries pathogènes[ 23].

La gestion du stress devient ainsi un outil de prévention essentiel pour votre santé orale et cognitive[ 23]. Privilégiez : méditation quotidienne, exercices de respiration profonde, activité physique régulière (30 min/jour minimum)[ 23].


Conseils Pratiques pour un Microbiote Équilibré

Routine quotidienne optimale

Matin :

  • Grattage de langue avec un gratte-langue
  • Brossage minutieux 2 minutes
  • Fil dentaire

Après les repas :

  • Rinçage à l’eau
  • Chewing-gum sans sucre (stimule la production de salive)

Soir :

  • Brossage complet 2 minutes
  • Fil dentaire
  • Bain de bouche naturel (huile de coco, eau salée)

Exemple de journée type

6h30 – Au réveil

Avant le petit-déjeuner, grattez votre langue avec un gratte-langue en cuivre (élimine jusqu’à 75% des bactéries nocturnes)[ 21]. Brossez ensuite vos dents avec une brosse à poils souples pendant 2 minutes en effectuant des mouvements circulaires doux.

12h30 – Déjeuner anti-inflammatoire

Privilégiez une salade de jeunes pousses (roquette, épinards, mâche) avec sardines grillées, noix de Grenoble et vinaigrette à l’huile d’olive extra-vierge. Ces aliments nourrissent les bactéries bénéfiques comme Neisseria et Haemophilus tout en réduisant l’inflammation[ 29][ 31].

15h – Collation

Une poignée de myrtilles fraîches (riches en polyphénols favorisant l’équilibre microbien) ou un carré de chocolat noir 85% avec un grand verre d’eau filtrée[ 21].

21h30 – Rituel du soir

Après le brossage complet, effectuez un bain de bouche à l’huile de coco (oil pulling) pendant 5-10 minutes, puis recrachez dans une poubelle. Cette pratique ancestrale réduit les bactéries pathogènes de 20 à 30%[ 21].

Hydratation essentielle

Buvez 1,5 à 2 litres d’eau par jour pour[ 23] :

  • Maintenir une salive fluide et protectrice
  • Éliminer les bactéries pathogènes
  • Favoriser les échanges métaboliques

Signaux d’alerte

Consultez rapidement si vous observez[ 23] :

  • Saignements gingivaux
  • Mauvaise haleine persistante
  • Sécheresse buccale chronique
  • Douleurs dentaires
  • Troubles de mémoire récents

Questions Fréquentes

Deux enfants construisant le mot "FAQ" avec des lettres en bois, symbolisant les questions fréquemment posées sur la thérapie manuelle, le magnétisme et le coupeur de feu.

Puis-je améliorer mon microbiote buccal rapidement ?

Oui. Des études montrent qu’une amélioration significative de la composition bactérienne apparaît après 2 à 3 semaines de routine optimisée combinant hygiène rigoureuse et alimentation anti-inflammatoire. Les premiers changements positifs (réduction des saignements, haleine plus fraîche) peuvent être ressentis dès 7 à 10 jours [ 23][ 29].

Les probiotiques buccaux fonctionnent-ils vraiment ?

Oui, avec nuances. Les souches Lactobacillus reuteri et Streptococcus salivarius K12 montrent des résultats prometteurs pour inhiber les pathogènes. Cependant, leur efficacité varie selon les individus. Ils ne remplacent pas une hygiène rigoureuse et une alimentation anti-inflammatoire, mais peuvent les compléter[ 21][ 32].

À partir de quel âge surveiller son microbiote buccal ?

Le microbiote se stabilise vers 2 ans, mais la vigilance devient cruciale après 40 ans, période où les déséquilibres s’accumulent et où le risque de dysbiose augmente significativement[ 23]. C’est également l’âge où apparaissent les premiers signes de déclin cognitif chez certaines personnes[ 6][ 14].


Conclusion

Le microbiote buccal n’est plus un simple détail d’hygiène : c’est un acteur majeur de votre santé cognitive[ 6][ 14]. Les recherches 2025 confirment l’existence d’un axe bouche-cerveau puissant[ 6][ 24][ 29].

En prenant soin de votre flore orale à travers une hygiène rigoureuse, une alimentation anti-inflammatoire et une gestion du stress, vous posez un geste préventif concret pour votre mémoire et votre bien-être à long terme[ 29][ 31][ 36].

Passez à l’action dès aujourd’hui : Évaluez votre routine d’hygiène actuelle et identifiez un geste simple à améliorer. Votre cerveau vous remerciera dans 20 ans.


📖 Lire aussi : Santé du cerveau et gencives : prévenir la parodontite, préserver la mémoire

❓ À découvrir : Gestion de l’anxiété et du stress par les méthodes naturelles


Sources et Références Scientifiques

Études sur le microbiote oral et les fonctions cognitives

[1] Naqvi A, et al. (2025). Oral microbiome brain axis and cognitive performance in older adults. PNAS Nexus, 4(1). → Citations [6]

[2] Naqvi A, et al. (2024). Oral microbiome and nitric oxide biomarkers in older people with mild cognitive impairment and APOE4 genotype. PNAS Nexus. → Citations [14]

[3] American Dental Association (2022). Oral bacteria could signify cognitive decline. ADA News. → Citations [15]

[4] Deve S. (2025). Le microbiote buccal pourrait jouer sur le risque de démence. Pourquoi Docteur. → Citations [24]

[5] Neurosciencenews.com (2025). Oral Microbiome May Influence Cognitive Decline and Brain Health. → Citations [25][28]


Production d’oxyde nitrique et bactéries protectrices

[6] Pignatelli P, et al. (2022). Pathways Linking Oral Bacteria, Nitric Oxide Metabolism, and Health. Life, 12(6):889. → Citations [29]

[7] Vanhatalo A, et al. (2024). Nitrate reduction capacity of the oral microbiome is impaired in chronic kidney disease. International Journal of Oral Science, 16(1). → Citations [30]

[8] Joshipura K, et al. (2021). Network analysis of nitrate-sensitive oral microbiome reveals interactions with cognitive function and cardiovascular health. Redox Biology, 41:101933. → Citations [31]

[9] Li H, et al. (2020). Isolation and Characterization of Nitrate-Reducing Bacteria as Potential Probiotics for Oral and Systemic Health. Frontiers in Microbiology, 11:555465. → Citations [32]


Porphyromonas gingivalis et maladie d’Alzheimer

[10] Dominy SS, et al. (2019). Porphyromonas gingivalis in Alzheimer’s disease brains: Evidence for disease causation and treatment with small-molecule inhibitors. Science Advances, 5(1):eaau3333. → Citations [22][24]

[11] Olsen I, Singhrao SK (2020). Porphyromonas gingivalis and Alzheimer disease: Recent findings and potential therapies. Journal of Oral Microbiology, 12(1):1818863. → Citations [21]

[12] Zhang J, et al. (2021). Effects of Porphyromonas gingivalis and Its Underlying Mechanisms on Alzheimer’s Disease. Journal of Clinical Medicine, 9(7):2080. → Citations [20]

[13] Beydoun MA, et al. (2020). Porphyromonas gingivalis is a Strong Risk Factor for Alzheimer’s Disease. Journal of Alzheimer’s Disease Reports, 4(1):125-139. → Citations [18]

[14] Olsen I, Kell DB, Pretorius E (2020). Alzheimer’s Disease-Like Pathology Triggered by Porphyromonas gingivalis in Wild Type Rats. Frontiers in Immunology, 11:588036. → Citations [25]


Compétition bactérienne et équilibre microbien

[15] Park SN, et al. (2023). Oral microbiome associated with differential ratios of Streptococcus cristatus and Porphyromonas gingivalis is linked to parodontal health. Scientific Reports, 13:14368. → Citations [36]

[16] Chen Z, et al. (2025). Quorum sensing in Porphyromonas gingivalis and oral polymicrobial communities. International Journal of Oral Science, 17:23. → Citations [34]

[17] Wang J, et al. (2020). A Uniquely Altered Oral Microbiome Composition Was Found in Centenarians From Rugao, China. Frontiers in Cellular and Infection Microbiology, 10:92. → Citations [38]


Microbiote buccal : bases fondamentales

[18] EM-Consulte (2024). Le microbiote buccal : bases fondamentales et applications cliniques. Actualités Odonto-Stomatologiques. → Citations [23]

[19] Dr Ethu Nguyen (2023). Le microbiote buccal: L’écosystème méconnu de notre bouche. → Citations [20]

[20] Parodontie Chevalier (2025). Le microbiote buccal – Composition et fonctions. → Citations [21]


Études MIND et cognition

**** Oral bacteria could signify cognitive decline – ADA News, 2025

**** The bacteria in your mouth may hold insight into your future brain function – Exeter BRC/NIHR, 2025

**** Oral microbiome brain axis and cognitive performance in older adults – Nature, 2025


Porphyromonas gingivalis et Alzheimer

**** Porphyromonas gingivalis in Alzheimer’s disease brains: Evidence for disease causation and treatment with small-molecule inhibitors – Science Advances, 2019 (Étude majeure Dominy et al.)

**** Porphyromonas Gingivalis in the Pathogenesis of Alzheimer’s Disease – Journal of Exploratory Research in Pharmacology, 2022

**** Porphyromonas gingivalis and Alzheimer disease: Recent findings and future directions – PMC/NIH, 2020

**** Porphyromonas gingivalis in Alzheimer’s disease brains: Evidence for disease causation – Science Advances, 2019


Références supplémentaires recommandées

**** Association between Porphyromonas gingivalis and Alzheimer’s disease: a systematic review and meta-analysis – Infection and Drug Resistance, 2025

**** Oral Bacteria’s 85% Impact On Brain Health [Research] – Uniqa Dental, 2025

**** Could Alzheimer’s disease actually start in your mouth? – Futura Sciences, 2025

**** Periodontal Disease and Alzheimer’s: Insights from a Microbiological Perspective – ScienceDirect, 2024

**** Identification of Streptococcus cristatus peptides that repress Porphyromonas gingivalis – Nature Scientific Reports, 2017

Dernière vérification des sources : 24 novembre 2025
Article vérifié par : Dominique Trouillet, Thérapeute énergétique et manuelle certifiée