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Parodontite et Alzheimer : La Découverte Surprenante après 40 ans
Lien entre gencives et cerveau par la parodontite
⏱️ Temps de lecture : 23 minutes
📖 Type : Guide complet et scientifique
🎯 Pour qui : Personnes de 40+ ans, prévention Alzheimer
96 % des cerveaux de patients Alzheimer analysés contenaient la même bactérie… elle vient de la bouche.
Et si la santé de notre mémoire commençait dans la bouche ?
Depuis quelques années, les chercheurs explorent une piste fascinante : celle du lien entre les maladies des gencives (parodontite) et la maladie d’Alzheimer. Les recherches récentes montrent que la santé bucco-dentaire influence directement le cerveau, particulièrement après 40 ans.
Cette découverte bouleverse notre compréhension du déclin cognitif et ouvre de nouvelles perspectives de prévention naturelle.
💡 Le saviez-vous ?
En France, 1 personne sur 2 entre 35-64 ans est atteinte de parodontite
Les maladies parodontales multiplient par 2 le risque de déclin cognitif
L’hippocampe peut rétrécir de 25% chez les patients atteints de parodontite sévère
70% de risque supplémentaire de développer une démence avec une maladie des gencives chronique
Sommaire
🔬 Parodontite et Alzheimer : la découverte scientifique qui change tout
Des études récentes ont révélé la présence de la bactérie Porphyromonas gingivalis dans le cerveau de patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Cette bactérie, responsable de la parodontite chronique (maladie des gencives), pourrait jouer un rôle majeur dans le développement de l’inflammation cérébrale et du déclin cognitif.
Une découverte scientifique majeure.
Cette étude publiée en décembre 2024 dans le Journal of Clinical Periodontology montre que les bactéries buccales Porphyromonas gingivalis peuvent activer des voies inflammatoires cérébrales impliquées dans la maladie d’Alzheimer.
📚 L’étude qui a tout changé
Selon une étude publiée en 2019 dans la revue Science Advances par l’équipe du Dr Stephen Dominy (Université de Louisville-Etats Unis), des traces de cette bactérie et de ses toxines (les gingipaïnes) ont été détectées dans 96% des cerveaux de patients Alzheimer examinés.
🩸 Ce n’est plus une hypothèse : c’est un fait documenté, publié et reproductible dans plusieurs revues scientifiques à comité de lecture.
⚠️ Nuance scientifique importante
Cette corrélation ne signifie pas que la parodontite soit la cause directe et unique de la maladie d’Alzheimer. D’autres facteurs interviennent également :
👉 En clair : il n’existe pas « une » cause unique d’Alzheimer, mais un ensemble de déséquilibres qui s’alimentent les uns les autres. La santé des gencives est l’un de ces facteurs — et nous pouvons agir sur elle !
🦠 La bactérie Porphyromonas gingivalis : acteur clé du lien gencives-cerveau
Porphyromonas gingivalis (ou P. gingivalis) est une bactérie anaérobie (qui vit sans oxygène) naturellement présente dans la bouche. En situation d’équilibre, elle reste discrète. Mais en cas de mauvaise hygiène dentaire, stress chronique ou déséquilibre du microbiote buccal, elle prolifère et déclenche une infection parodontale chronique.
Dent entourée de bactéries buccales, représentant Porphyromonas gingivalis, responsable de la parodontite et liée à la santé du cerveau et à la maladie d’Alzheimer.
🔬 Les mécanismes scientifiques documentés
Les études menées depuis 2015 ont identifié plusieurs mécanismes par lesquels cette bactérie affecte le cerveau :
1️⃣ Production de gingipaïnes neurotoxiques
P. gingivalis produit des gingipaïnes, des enzymes protéolytiques (qui dégradent les protéines) hautement toxiques pour les neurones. Ces gingipaïnes ont été retrouvées dans le cerveau de patients Alzheimer par l’équipe du Dr Dominy (Université de Louisville, Science Advances, 2019).
2️⃣ Altération des synapses et des protéines neuronales
Déclenchent la pathologie tau (dégénérescence neurofibrillaire)
3️⃣ Activation de l’inflammation chronique cérébrale
L’inflammation chronique active la microglie (cellules immunitaires du cerveau). Mal régulée, cette activation :
Endommage les neurones sains
Perturbe la neuroplasticité (capacité du cerveau à se régénérer)
Accélère le déclin cognitif
Source : Olsen & Singhrao (2020), Journal of Oral Microbiology
🧠 Manifestations cliniques observées
Cette cascade inflammatoire s’exprime par :
Troubles de la mémoire récente (oublis fréquents)
Attention fluctuante et difficultés de concentration
Fatigabilité mentale accrue
Ralentissement de la pensée
🧪Comment l’inflammation des gencives affecte votre cerveau
Des bactéries buccales jusqu’au cerveau. La recherche montre que certaines bactéries responsables de la parodontite, comme Porphyromonas gingivalis, peuvent franchir la barrière hémato-encéphalique et participer à l’inflammation cérébrale associée à Alzheimer. 🧬
🧪 Comment l’inflammation des gencives affecte votre cerveau : les 2 voies principales
Les chercheurs ont identifié deux routes principales reliant la bouche au cerveau :
1️⃣ Le passage direct dans le sang : invasion bactérienne
Avec l’âge, la barrière hémato-encéphalique — véritable rempart protecteur du cerveau — peut devenir plus perméable. Cette fragilisation, accentuée après 40 ans, permet à certaines molécules inflammatoires, voire à des fragments bactériens, d’atteindre les tissus neuronaux.
Comment cela se produit-il ?
La parodontite crée des micro-saignements dans les gencives
Les bactéries (P. gingivalis) passent dans la circulation sanguine
Les toxines (gingipaïnes) traversent la barrière hémato-encéphalique
Elles s’infiltrent dans le tissu cérébral et déclenchent une réponse immunitaire locale
2️⃣ L’inflammation à distance : cascade inflammatoire systémique
Même sans invasion directe, une infection buccale chronique diffuse des médiateurs inflammatoires dans tout l’organisme :
Cytokines pro-inflammatoires (IL-1, IL-6, TNF-α)
Protéine C-réactive (CRP)
Prostaglandines
Radicaux libres
Cette inflammation de bas grade, persistante et silencieuse :
Perturbe la régénération neuronale
Augmente le stress oxydatif cérébral
Affaiblit la réserve cognitive
Augmente la vulnérabilité des circuits de la mémoire (hippocampe)
✨ Vision énergétique
D’un point de vue énergétique, lorsque la « barrière » du corps s’affaiblit, le chaos extérieur entre dans le temple intérieur : c’est l’image même de l’inflammation chronique de bas grade.
📊 Les chiffres : +70 % de risque documenté
Parodontite sévère : un risque accru de démence et d’Alzheimer
📈 Les études les plus significatives
🔬 Méta-analyse du Journal of Clinical Periodontology (2020)
La méta-analyse la plus complète à ce jour, publiée par Nadim et al., a porté sur 1,4 million de participants.
Résultat majeur :
Les personnes souffrant de maladie parodontale ont 70% de risque supplémentaire de développer une forme de démence, y compris Alzheimer.
Une étude suédoise récente (2023) a démontré que les personnes souffrant de parodontite sévère présentent une modification significative de 24 protéines inflammatoires dans le sang, associées au risque de déclin cognitif.
Ces données montrent un lien statistique, non une causalité directe.
Les personnes atteintes de parodontite chronique partagent souvent d’autres facteurs aggravants :
Diabète de type 2
Maladies cardiovasculaires
Tabagisme
Stress oxydatif chronique
Alimentation pro-inflammatoire
Sédentarité
Cependant, ces données s’ajoutent à d’autres recherches montrant que les mêmes mécanismes inflammatoires sont impliqués dans :
Le diabète
Les maladies cardiovasculaires
La maladie de Parkinson
Et la maladie d’Alzheimer
👉 Conclusion : La santé des gencives est un facteur de risque modifiable de déclin cognitif.
🧬 Microbiote buccal et parodontite : le messager silencieux entre bouche et cerveau
Comme un orchestre invisible, le microbiote buccal relie nos émotions, notre mémoire et notre vitalité intérieure.
En prendre soin, c’est nourrir à la fois la clarté du mental et la paix du cœur. 💚
🦠 Qu’est-ce que le microbiote buccal ?
Le microbiote buccal est composé de plus de 700 espèces bactériennes différentes, formant un écosystème complexe de plusieurs milliards de micro-organismes.
✅ Bactéries bénéfiques (symbiotiques)
Elles :
Protègent les muqueuses contre les pathogènes
Soutiennent l’immunité locale
Participent à l’équilibre du microbiote intestinal (axe bouche-intestin)
Neutralisent les toxines
❌ Bactéries pathogènes (dysbiose)
En cas de déséquilibre (inflammation, stress, alimentation déséquilibrée, caries, parodontite), certaines bactéries deviennent pathogènes :
Porphyromonas gingivalis
Fusobacterium nucleatum
Treponema denticola
Ces bactéries créent une inflammation systémique et communiquent avec le cerveau.
🧠 L’axe bouche-intestin-cerveau : un réseau de communication biologique
Des études récentes montrent que ces micro-organismes peuvent dialoguer avec le cerveau via :
Le sang (passage de toxines et médiateurs inflammatoires)
Les nerfs (nerf trijumeau, nerf vague)
Les signaux chimiques du système immunitaire (cytokines)
On parle de l’axe bouche-intestin-cerveau : un véritable réseau de communication biologique, où chaque bactérie devient un petit messager influençant nos émotions, notre mémoire et notre vitalité cognitive.
✨ Vision énergétique et holistique
D’un point de vue énergétique, ce dialogue reflète la manière dont nous « digérons » les expériences de la vie et les paroles reçues.
Le chakra de la gorge (Vishuddha) — centre de l’expression, de la communication et de la vérité intérieure — orchestre cette sphère délicate.
Lorsqu’il est équilibré :
L’énergie circule librement entre le cœur et le mental
La parole devient claire
La pensée est apaisée
La bouche redevient un lieu d’harmonie et de vérité
🧠 Pourquoi c’est capital après 40 ans ?
La santé du cerveau se cultive dès 40 ans.
Les recherches montrent qu’une bonne hygiène bucco-dentaire et la prévention de la parodontite peuvent réduire le risque de déclin cognitif et de maladie d’Alzheimer. 🌱
La santé du cerveau se cultive dès 40 ans. Les recherches montrent qu’une bonne hygiène bucco-dentaire et la prévention de la parodontite peuvent réduire le risque de déclin cognitif. 🌱
🔄 Les changements physiologiques après 40 ans
Passé 40 ans, le métabolisme change : les défenses immunitaires ralentissent et l’inflammation chronique devient plus fréquente.
Le seuil de cet âge marque souvent le début d’un rééquilibrage physiologique :
🧬 Facteurs biologiques
Hormones en transition (préménopause, andropause)
Ralentissement du renouvellement cellulaire
Diminution de la salive (xérostomie)
Fragilisation de la barrière hémato-encéphalique
Stress cumulatif (professionnel, familial)
🦠 Facteurs environnementaux et comportementaux
Changements du microbiote intestinal et buccal
Alimentation trop sucrée ou carencée (déficit en oméga-3, vitamines B, magnésium)
✅ Activité physique régulière (favorise la circulation cérébrale)
C’est le moment idéal pour réaccorder l’instrument, avant que la musique ne se désaccorde. 🎼
🪥 Prévention : protéger vos gencives pour préserver votre mémoire
Trois phases simples pour préserver la santé du cerveau. Suivi dentaire, bilan parodontal et observation régulière des gencives : une routine essentielle pour prévenir les inflammations chroniques et protéger la mémoire. 🧠✨
Vérifiez votre bouche et vos analyses de sang. Un contrôle régulier des gencives et un bilan biologique complet permettent de détecter précocement les signes d’inflammation chronique, souvent silencieuse mais essentielle à la prévention des maladies dégénératives. 💡
🔍 Protocole de prévention en 4 étapes
Parce que prévenir, c’est aussi observer et diagnostiquer tôt, cette étape est essentielle pour toute personne de plus de 40 ans.
🦷 ÉTAPE 1 : Consultez un spécialiste des gencives
Si vos gencives saignent, s’inflamment ou se rétractent, il est important de consulter un chirurgien-dentiste ou un parodontiste (dentiste spécialisé dans les tissus de soutien de la dent : gencive, os, ligament).
🔸 Ce que le spécialiste évalue :
L’état global des gencives (inflammation, saignements, rougeurs)
La profondeur des « poches parodontales » (espace entre la gencive et la dent)
La mobilité éventuelle de certaines dents
Le niveau d’os de soutien via une radiographie panoramique
🩺 Traitements possibles si infection détectée :
Surfaçage radiculaire (nettoyage en profondeur sous la gencive)
Détartrage complet (élimination du tartre et de la plaque)
Traitement au laser ou par ozone (selon les cas)
Greffe gingivale (si récession importante)
📍 Où consulter ?
👉 Chirurgien-dentiste généraliste : la plupart peuvent dépister une inflammation gingivale ou une parodontite.
👉 Parodontologue (spécialiste des gencives) : certains chirurgiens-dentistes possèdent une expertise spécifique en parodontologie, mentionnée dans la rubrique « Expertises et actes » de leur profil Doctolib.
💡 Astuce : Après 40 ans, un bilan parodontal complet tous les 2 à 3 ans est une excellente prévention du vieillissement cérébral et de l’inflammation chronique silencieuse.
💉 ÉTAPE 2 : Faites contrôler vos marqueurs biologiques d’inflammation
Les infections buccales chroniques ne se limitent pas à la bouche : elles entraînent souvent une inflammation de bas grade qui circule silencieusement dans tout le corps.
Certaines analyses de sang peuvent aider à détecter cette inflammation avant qu’elle n’affecte le cerveau.
Régulation immunitaire et prévention neurodégénérative
Homocystéine
Marqueur de risque cardiovasculaire et cognitif
📈 Étude suédoise (2023) : Les personnes souffrant de parodontite sévère présentent une modification significative de 24 protéines inflammatoires dans le sang. Source : Dentaire365.fr
🌿 3. Adoptez une hygiène de vie bucco-dentaire consciente
Une bouche saine, un cerveau protégé.
Brossettes, curcuma, kéfir, yaourt… Un microbiote buccal équilibré soutient la santé globale et réduit l’inflammation chronique, clé de la prévention du déclin cognitif. 🌱
Une bouche saine, un cerveau protégé. Brossettes, curcuma, kéfir, yaourt… Un microbiote buccal équilibré soutient la santé globale et réduit l’inflammation chronique. 🌱
🪥 Hygiène quotidienne optimale :
Le matin et le soir :
Brossage des dents : 2 fois/jour, 2 minutes, avec une brosse souple (manuelle ou électrique)
Nettoyage interdentaire : brossettes, fil dentaire ou hydropulseur (le plus important !)
Grattage de la langue : élimination des bactéries accumulées pendant la nuit
Bain de bouche naturel : huile de coco, tea tree, menthe douce, clou de girofle (éviter les bains de bouche alcoolisés quotidiens)
🍎 Soutenez votre microbiote buccal et intestinal :
✍️ Écriture thérapeutique : journal intime, lettres non envoyées
💬 Communication authentique : exprimer ses besoins, poser des limites
💬 Une vision élargie : le lien corps-esprit
Quand la bouche s’apaise, l’esprit retrouve sa clarté. Les inflammations bucco-dentaires ne touchent pas seulement la gencive : elles influencent aussi le cœur, le cerveau et l’équilibre émotionnel. 💫
🌸 La bouche : espace d’expression émotionnelle
La bouche est aussi un espace d’expression émotionnelle :
Les dents mordent (agressivité, détermination)
Les lèvres retiennent ou laissent passer
La langue dit ou se tait
La gorge s’étrangle ou libère
✨ Le chakra de la gorge : Vishuddha
Sur le plan énergétique, la bouche est en lien avec le chakra de la gorge, siège de :
La parole juste
La communication authentique
La relation entre intérieur et extérieur
L’expression de la vérité personnelle
Manifestations d’un chakra de la gorge déséquilibré :
Sur le plan physique :
Maux de gorge récurrents
Inflammations chroniques (pharyngite, laryngite)
Sensibilité dentaire
Parodontite
Aphtes fréquents
Sur le plan émotionnel :
Difficulté à exprimer ses besoins
Mots retenus ou avalés
Colères non exprimées ou rentrées
Difficulté à « digérer » certaines émotions
Peur du jugement
🌿 Harmonisation holistique
En harmonisant cette zone — par la respiration, le toucher conscient ou les soins énergétiques — on libère la circulation du flux vital entre la tête et le cœur.
Cette lecture ne remplace pas la médecine, mais elle complète merveilleusement les approches de prévention globale.
🪷 « Quand la bouche s’apaise, l’esprit retrouve sa clarté. »
🧠 Questions Fréquentes : Santé du cerveau et gencives après 40 ans
1. Est-il vrai qu’une bactérie buccale peut favoriser la maladie d’Alzheimer ?
Oui, c’est scientifiquement documenté. Porphyromonas gingivalis, responsable de la parodontite chronique, a été retrouvée dans 96 % des cerveaux de patients Alzheimer analysés (Dominy et al., Science Advances, 2019). Cette bactérie produit des gingipaïnes, toxines capables de :
traverser la barrière hémato-encéphalique,
déclencher une inflammation cérébrale,
favoriser l’accumulation de plaques amyloïdes.
Nuance importante : ce n’est pas une cause unique, mais un facteur de risque modifiable. D’autres facteurs génétiques, métaboliques et environnementaux interviennent.
2. Pourquoi ce lien est-il particulièrement important après 40 ans ?
Après 40 ans, plusieurs changements physiologiques créent un terrain favorable.
Facteurs biologiques :
barrière hémato-encéphalique plus perméable,
renouvellement cellulaire ralenti,
défenses immunitaires affaiblies,
variations hormonales (préménopause, andropause).
Facteurs comportementaux :
stress cumulatif (pro, famille),
sommeil moins réparateur,
hygiène dentaire parfois négligée,
alimentation plus inflammatoire.
Bon à savoir : c’est précisément à cet âge que la prévention devient la plus efficace : agir maintenant, c’est protéger votre cerveau pour les décennies à venir.
3. Comment savoir si j’ai une parodontite sans douleur ?
La parodontite est souvent indolore, d’où son surnom de « maladie silencieuse ». Signes d’alerte :
gencives qui saignent (au brossage ou spontanément),
gencives rouges, gonflées ou sensibles,
récession gingivale (dents paraissant plus longues),
mauvaise haleine persistante,
goût désagréable,
espaces qui apparaissent entre les dents,
mobilité dentaire légère,
pus entre dents et gencives.
Si vous présentez 2 signes ou plus, consultez un dentiste ou un parodontologue pour un bilan parodontal complet.
4. Quelles analyses de sang peuvent aider à détecter une inflammation chronique ?
Analyses de base :
CRP ultra-sensible (inflammation générale),
VS (inflammation chronique),
fibrinogène (coagulation/inflammation),
hémogramme complet (état immunitaire).
Analyses complémentaires :
ferritine (inflammation latente),
vitamine D3 (immunité et neuroprotection),
homocystéine (risque cardio & cognitif),
MMP-8 (dégradation gingivale),
cytokines (IL-6, TNF-α).
Conseil : demandez un bilan inflammatoire complet si vous avez des saignements gingivaux fréquents.
5. Quelle hygiène bucco-dentaire protège aussi le cerveau ?
Routine quotidienne (matin et soir) :
brossage 2 fois/jour, 2 minutes, brosse souple,
nettoyage interdentaire (brossettes ou fil) — essentiel,
grattage de la langue,
bain de bouche naturel (huile de coco, tea tree, optionnel).
Suivi professionnel :
détartrage : tous les 6 mois minimum,
bilan parodontal : tous les 2–3 ans après 40 ans,
consultation rapide si saignement/inflammation.
Alimentation anti-inflammatoire :
aliments fermentés (kéfir, yaourt, choucroute),
oméga-3 (poissons gras, graines de lin),
curcuma + poivre noir, légumes verts et baies,
limiter : sucres raffinés, alcool, tabac.
Hydratation : boire 1,5–2 L/jour pour des muqueuses bien hydratées.
6. Y a-t-il un lien émotionnel entre la bouche et le cerveau ?
Oui, selon l’approche holistique et énergétique. La bouche est liée au chakra de la gorge (Vishuddha), centre de :
l’expression personnelle,
la communication authentique,
la vérité intérieure.
Manifestations d’un déséquilibre :
gencives enflammées → mots retenus, colères non exprimées,
aphtes fréquents → paroles blessantes difficiles à « digérer »,
approche holistique (gestion du stress, expression émotionnelle, soins énergétiques).
Message essentiel : à 40 ans et plus, la santé du cerveau se joue aussi dans la bouche. Ce que vous respirez, mangez, dites ou taisez influence directement vos neurones.
🪷 Une bouche saine, c’est un cerveau apaisé. Soigner sa bouche, c’est aussi nourrir sa mémoire.
🔬 Informations à but éducatif, ne remplacent pas un suivi médical et dentaire.
🔬 Ces informations sont proposées à titre informatif et éducatif. Elles ne remplacent pas un suivi médical et dentaire professionnel.
💫 En conclusion : le pouvoir de la prévention après 40 ans
À 40 ans et plus, la santé du cerveau se joue aussi… dans la bouche. Ce que vous respirez, mangez, dites ou taisez influence directement vos neurones.
Les 3 vérités essentielles :
🪥 Une bouche saine, c’est un cerveau apaisé. Soigner sa bouche, c’est aussi nourrir sa mémoire.
🧘♀️ Une parole libérée, c’est une mémoire vivante. Exprimer ses émotions soutient la santé globale.
🌿 Une conscience éclairée, c’est la meilleure des préventions. Comprendre les liens corps-esprit permet d’agir en profondeur.
Nos gencives, souvent oubliées, sont les messagères silencieuses de notre santé globale.
Elles nous rappellent que tout est relié :
La biologie (bactéries, inflammation, neurones)
L’émotion (expression, communication, vérité)
La conscience (prévention, choix de vie, équilibre)
🌺 Prendre soin de sa bouche, c’est prendre soin de son cerveau.
La parodontite n’est pas une fatalité. Le déclin cognitif n’est pas inévitable. La prévention commence aujourd’hui.
🌿 Ces ressources sont proposées à titre informatif et ne remplacent pas un avis professionnel.
C’est d’ailleurs ma source d’inspiration principale pour cet article.
Leur travail d’investigation scientifique, mené avec clarté et passion, met en lumière combien nos gencives sont intimement reliées à notre cerveau — un message essentiel à diffuser. 🌿🧠
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📚 Références scientifiques
Dominy, S. S., et al. (2019).Porphyromonas gingivalis in Alzheimer’s disease brains: Evidence for disease causation and treatment with small-molecule inhibitors. Science Advances, 5(1), eaau3333. DOI: 10.1126/sciadv.aau3333
Singhrao, S. K., et al. (2015).Oral inflammation, tooth loss, risk factors, and association with progression of Alzheimer’s disease. Journal of Alzheimer’s Disease, 42(3), 723-737. DOI: 10.3233/JAD-140387
Olsen, I., & Singhrao, S. K. (2020).Interaction between Porphyromonas gingivalis and the microglia of Alzheimer’s disease: can this change the understanding of Alzheimer’s disease? Journal of Oral Microbiology, 12(1), 1820834. DOI: 10.1080/20002297.2020.1820834
Leira, Y., et al. (2017).Is Periodontal Disease Associated with Alzheimer’s Disease? A Systematic Review with Meta-Analysis. Neuroepidemiology, 48(1-2), 21-31. DOI: 10.1159/000458411
Livingston, G., et al. (2020).Dementia prevention, intervention, and care: 2020 report of the Lancet Commission. The Lancet, 396(10248), 413-446. DOI: 10.1016/S0140-6736(20)30367-6
Tzeng, N. S., et al. (2016).Are chronic periodontitis and gingivitis associated with dementia? A nationwide, retrospective, matched-cohort study in Taiwan. Neuroepidemiology, 47(2), 82-93. DOI: 10.1159/000449166
Nadim, R., et al. (2020).Influence of periodontal disease on risk of dementia: a systematic literature review and a meta-analysis. European Journal of Epidemiology, 35(9), 821-833. DOI: 10.1007/s10654-020-00648-x
Kamer, A. R., et al. (2015).Inflammation and Alzheimer’s disease: possible role of periodontal diseases. Alzheimer’s & Dementia, 4(4), 242-250.
Poole, S., et al. (2013).Determining the presence of periodontopathic virulence factors in short-term postmortem Alzheimer’s disease brain tissue. Journal of Alzheimer’s Disease, 36(4), 665-677. DOI: 10.3233/JAD-121918
⚠️ Disclaimer médical – Clause de non-responsabilité
Cet article a un objectif purement informatif et éducatif.
Il ne remplace en aucun cas une consultation médicale ou dentaire professionnelle.
Les données présentées sont issues de recherches publiées dans des revues scientifiques reconnues et à comité de lecture.
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Des gencives sensibles, des saignements ou une inflammation
Des troubles de mémoire ou des difficultés cognitives
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⚠️ Précision scientifique importante
Les corrélations observées entre parodontite et maladie d’Alzheimer ne signifient pas que la maladie d’Alzheimer soit causée uniquement par ces bactéries.
Cependant, elles montrent qu’une bonne santé bucco-dentaire pourrait être un levier de prévention majeur du déclin cognitif, en complément d’autres facteurs de mode de vie (alimentation, activité physique, gestion du stress, sommeil, stimulation cognitive).
